Une piste de 4km, caillouteuse mais faisable avec un camping-car "ordinaire" même affublé d'une remorque et au bout, une chouette rencontre avec Mohamed le potier, ce qui saute aux yeux en arrivant c'est son énorme sourire !
Il exerce son métier comme son grand-père et son père avant lui, c'est un métier physique contrairement à ce qu'on pourrait croire. Déjà il faut aller chercher la terre, puis l'écraser avec une sorte de gourdin à raison d'une heure chaque matin, puis tamiser la quantité requise, ensuite malaxer avec de l'eau, et enfin fabriquer la poterie en faisant tourner une jante de voiture qui sert de tour avec le talon, une fois l'objet terminé, il sera laissé à sécher plusieurs jours, puis il restera à le cuire.
Pour la cuisson, il utilise un four qu'il alimente avec des broussailles qu'il va chercher dans le désert, il en faut une charrette et demie chaque semaine. C'est impressionnant comme cette plante très sèche brûle en faisant d'énormes flammes ! Bien sûr l'hospitalité était au rendez-vous avec le partage du thé.
Sur la piste nous avons vu des hommes qui construisaient un mur en pisé, nous avions vu ce coffrage dans les musées mais là on a pu voir que c'était toujours utilisé, ils mettent d'abord plusieurs rangées de pierres pour préserver le mur des inondations, puis mettent le pisé et le tassent dans le coffrage, ils déplacent le coffrage au fur et à mesure. (wikipedia pour en savoir plus)