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Aujourd'hui nous avons pris la route du ksar Aït Ben Haddou. Le Ksar est
en surplomb d'une colline, on savait par avance que Didine ne pourrait
pas y aller. Elle a quand pu aller jusqu'au pied de la colline en
prenant le pont pour traverser l'oued. Je la laisse donc au bout du pont
et commence l'ascension dans les allées remplies de marchands en tous
genres. C'est un véritable labyrinthe de petits chemins et d'escaliers
sans qu'on sache où on doit aller pour rejoindre le sommet. Pas de
panneau indicateur rien, sûrement fait exprès pour que l'on se perde et
qu'on se balade de boutique en boutique et aussi pour qu'on prenne un
guide ^^
Au sommet d'un escalier je me fais aborder par un
marocain, il me propose de visiter sa maison et j'accepte. Il me montre
les quelques pièces de sa maison, son four à pain authentique ainsi
qu'une meule à grain. On monte ensuite sur sa terrasse pour prendre des
photos du panorama. Je le remercie de sa visite et de ses explications
en lui donnant 20DH.

L'heure avançant et ne voulant pas laisser
Didine attendre trop longtemps toute seule, je décide de reprendre le
chemin du retour. Il restait encore énormément de marches et de ruelles à
prendre, il m'aurait bien fallu une heure de plus pour trouver le bon
chemin ^^
Didine a terrorisé un âne sur la passerelle, cela devait
être la première fois qu'il voyait un fauteuil électrique, elle s'est
immobilisée pour qu'il se calme et qu'il puisse la croiser sur ce pont
étroit.

[wikipedia]
Le ksar d'Aït-ben-Haddou est un ksar au Maroc, situé dans la province de Ouarzazate. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Pendant le protectorat français, le ksar était surnommé « le Mont-saint-Michel des chleuhs ».
C’est un exemple frappant de l'architecture du sud marocain traditionnel, sur le flanc d’une colline au sommet de laquelle se trouve un grenier collectif (un agadir).
Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les plus anciennes constructions dateraient du XVIIe siècle. Le site aurait d'ailleurs été l'un des nombreux comptoirs de la route commerciale qui reliait l'Afrique saharienne à Marrakech - on peut encore y voir un fondouk (caravansérail).
Tout autour de ce douar un ensemble de villages se regroupe. Au pied de la colline coule l'oued Maleh, dont le nom signifie « rivière salée ». L'eau est impropre à la consommation car très chargée en sel.
Les habitants de ces douars sont pour la plupart des berbères anciennement nomades qui ont ensuite choisi la sédentarité pour des raisons diverses.
Les bâtisses du ksar sont entièrement construites en pisé, avec des planchers en bois.