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Nous arrivons au fort de Breedonk vers 9h30, ça tombe bien c'est l'heure d'ouverture, avant d'aller en Belgique nous ne savions pas qu'il avait eu un camp de concentration nazi, certes minuscule par rapport à Auschwitz, mais le même genre d'atrocités y ont été commises.
Le fort ressemble à un énorme blockhaus, sans fenêtre, gros bloc de béton entouré d'eau.
Pas de guide, on nous remet un boitier audio en français dont le fonctionnement est simple : on tape le chiffre indiqué sur le pancarte qui est devant la photo, la pièce, etc. On peut faire à notre rythme et entrer partout où on le désire (pour les personnes en fauteuil, je conseille un manuel afin de passer dans toutes les portes ou un électrique pas trop large, je n'ai pas pu entrer à deux endroits, sinon c'est accessible partout et cela représente environ 1.5km).
L'entrée du fort annonce la couleur....
Après avoir pris nos tickets et notre boitier, nous voilà partis, seuls, c'est sinistre, on est dans la pénombre, il y a des cellules/pièces de chaque côté, on imagine bien ce qu'ont pu vivre tous ces hommes dans ce lieu. (si vous êtes fortement claustrophobe, je vous déconseille la visite, c'est angoissant comme atmosphère). En plus il pleut, cela rajoute au côté glauque.
[wikipedia]
Le fort de Breendonk ou fort de Breendonck, situé dans la commune de Willebroeck, non loin de la localité homonyme qui elle se trouve dans la commune de Puers-Saint-Amand, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers, a servi de camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale.
Avec le camp de rassemblement de Malines, ils sont les deux seuls camps de concentration implantés par les nazis en Belgique. Le premier commandant du camp, Philipp Schmitt, sera le dernier condamné à mort exécuté en Belgique. Son successeur à la tête du camp, Karl Schönwetter, se rendra aux Alliés en 1944.
Préservé après le conflit, le site est aujourd’hui un important lieu de mémoire, visité par de nombreux groupes scolaires.