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Cité souterraine de Naours
Cité souterraine de Naours
Pays :
France
Région : Hauts-de-France
GPS :
50.034345, 2.281102
50°2.061 N 2°16.866 E

Adresse :
3 Rue des Carrières
80260 Naours
Accessibilité en Fauteuil Electrique :
Accessibilité en Fauteuil Manuel :
Accessibilité des toilettes PMR :
Evaluation du parking PMR :
Chien accepté :
Non
Site web :
http://www.citesouterrainedenaours.fr
Tarif PMR :
N/C
Tarif normal :
N/C
Visité en : 2020
Description / Blog
Amaury part seul pour visiter cette cité souterraine qui n'est pas du tout accessible.
[wikipedia]
La cité souterraine de Naours est une ancienne carrière de craie ayant servi de refuge pour les habitants du village durant les guerres et invasions qu'a connues la Picardie.
C'est le 15 décembre 1887 que le curé de Naours, l'abbé Ernest Danicourt, ayant entrepris la recherche du site dont les entrées s'étaient rebouchées dès le début du siècle, redécouvre l'entrée de la ville souterraine avec l'aide de ses paroissiens.
Il se consacre alors, jusqu'en 1912, à l'exploration du réseau et à sa remise en état. Il y découvre une grande quantité d'objets usuels qui lui permettent d'en dater l'occupation, ainsi que des ossements d'animaux et des fossiles.
Ce souterrain-refuge ou muches (« cachettes » en picard) comprend 28 galeries sur lesquelles sont réparties environ 130 pièces, à une profondeur moyenne de 33 mètres sous la colline. La hauteur des galeries varie entre 1,60 m et 2 m ; la température y est constante tout au long de l'année, à 9,5°.
La partie carrière commença probablement à être creusée vers le XIIe siècle, puis fut agrandie sous la forme de refuge au XVIe siècle pour les villageois et leur cheptel, au moment des invasions.
Une importante occupation durant la guerre de Trente Ans a été attestée par l'archéologie.
Cette cité souterraine pouvait abriter près de 2 000 personnes. Tout au long des galeries se trouvent les chambres des différentes familles. Se remarquent aussi les étables avec les auges, les cheminées d'aération et les cheminées à fumée qui ressortaient dans celles des maisons.
Un peu partout sur les parois on trouve des inscriptions, signes religieux, etc. avec des dates s'échelonnant de l'an 1340 à 1792.
Des fossiles d'inocerames et d’ammonites, grosses huîtres du Crétacé, sont incrustés dans la craie.
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